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Ils ont la parole
Témoignages

Sylvie Genest

Résidente à la Résidence Accueil de Chevilly Larue et accompagnée par le SAVS de l'Haÿ-les-Roses

je ne me sens pas du tout seule ou isolée face à mes problèmes

Sylvie Genest est née en 1960. Elle est tombée malade en 1978 et décrit son parcours comme assez chaotique jusqu’à son arrivée à la Résidence Accueil de Chevilly-Larue en 2003. Avant cela, elle a fait plusieurs séjours à l’hôpital, en foyers thérapeutiques, en famille d’accueil, et a vécu plusieurs échecs amoureux. Heureusement, sa famille l’a toujours beaucoup soutenue et le piano, qui l’a accompagnée tout au long de sa vie, a été très important pour elle.

Elle apprécie grandement sa vie à la Résidence-Accueil. C’est calme, entouré d’arbres. Elle aime pouvoir vivre des moments de partage avec les autres résidents tout en étant libre de rester chez elle si elle le souhaite. Elle est également accompagnée par le SAVS de l’Haÿ-les-Roses et a enfin trouvé son équilibre. Alors quand Eric Sauvé, directeur de la Résidence Accueil et du SAVS, lui a proposé de témoigner lors de la commission de présentation du projet d’établissements devant différents membres de la direction et du conseil d’administration, Sylvie a accepté. Elle nous a confié avoir tout fait pour que tout se passe bien. « Je n’étais pas stressée car je me sentais en accord avec ce que j’avais à dire, cela me tenait à cœur, c’était clair dans ma tête. »

Voici son témoignage :

« Le SAVS et le SAMSAH sont proches de la personne suivie et à son écoute. Je me sens respectée et comprise que ce soit par rapport à mes choix, ma sensibilité, ma personnalité, mes goûts et même mes espoirs. Egalement, je ne me sens pas du tout seule ou isolée face à mes problèmes, car on se sent aidé. Quand des difficultés se présentent, on cherche des solutions ensemble. Pour prendre un exemple, je peux témoigner de mon suivi avec mon éducatrice. En effet, depuis 2003, année de mon entrée à la Résidence Accueil de Chevilly-Larue, j’ai eu un nombre assez important d’éducatrices qui ont assuré mon suivi. Ces suivis ont été très importants pour moi et mon beaucoup apportés, en particulier les deux dernières éducatrices que j’ai eu.

Il y a encore quelques années, je n’arrivais pas à me rendre chez certains docteurs sans accompagnement et, pour faire cette transition, me désangoisser et m’aider à franchir le pas, mon éducatrice Bénédicte était là pour m’aider.

Dans la vie quotidienne, Julie, la deuxième éducatrice, m’a donné des conseils pour faire le ménage et m’a même aidée à l’effectuer avec moi tout en m’expliquant. On discute beaucoup, on n’est jamais dans le vide, il y a un lien par le dialogue, un lien humain. Le fait d’avoir eu plusieurs éducatrices me donne un repère dans le temps. Je me rends compte de mon évolution car j’ai un souvenir très précis des personnes qui m’ont suivie, du travail de réflexion et d’insertion que j’ai pu faire avec elles. Je me sens respectée et comprise dans mes choix. J’ai choisi de continuer à faire ce qui compte pour moi, mon piano au conservatoire, je me suis toujours sentie soutenue à cet effet. »

 

 

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