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Ils ont la parole
Témoignages

Gwénaëlle Baradon

Accompagnante Éducative et Sociale sur la Plateforme Habitat et Services Non Médicalisés de Limoges

Accompagner avec humanité et respect

Après un début de carrière dans la restauration, où elle développe le sens du service et du travail en équipe, Gwénaëlle Baradon s’oriente vers l’animation socio-éducative. C’est en accompagnant des enfants, notamment porteurs de handicap, qu’elle confirme son envie de se tourner vers le médico-social. En 2020, elle quitte la Marne pour s’installer à Limoges. Elle en profite pour donner une nouvelle orientation à sa carrière en se lançant dans une formation d’Accompagnant Éducatif et Social (AES), qu’elle valide en 2022. Depuis, elle travaille au sein de la Plateforme de Limoges.

 

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Gwénaëlle Baradon. Je suis Accompagnante Éducative et Sociale à la Fondation des Amis de l’Atelier, sur la Plateforme Habitat et Services Non Médicalisés de Limoges. J’interviens au Foyer d’Hébergement Le Kaolin depuis juin 2022. J’accompagne les résidents dans leur quotidien : plus précisément l’accompagnement à la santé si besoin, ainsi que dans les démarches du quotidien (entretien du logement par exemple).

 

Pouvez-vous décrire votre métier ?

J’interviens auprès d’adultes en situation de handicap qui travaillent en journée à l’ESAT de Limoges. Mon rôle commence en dehors de leur temps de travail. Je les accompagne dans leur vie quotidienne, que ce soit sur le temps des repas, lors des temps d’activités collectives ou en soutien individuel. Certains résidents sont très autonomes, d’autres ont besoin d’un accompagnement plus régulier, par exemple pour gérer leurs angoisses ou les aider dans leurs démarches personnelles. On est aussi là pour animer des temps de loisirs et renforcer le vivre-ensemble. L’objectif, c’est de favoriser leur autonomie et de leur offrir un cadre rassurant et bienveillant, où chacun peut progresser à son rythme.

 

Quels sont les moments les plus enrichissants dans votre travail ?

Ce sont les moments où on sent qu’on est utile. Par exemple, quand un résident ne va pas bien, qu’il a besoin d’être rassuré, et qu’on arrive à l’apaiser, même à distance, comme par téléphone. Ce sont aussi les accompagnements dans des démarches du quotidien, comme l’achat d’un téléphone ou un rendez-vous médical. On voit que ça a du sens pour eux, et ça donne une vraie valeur à notre travail. Chaque journée est différente, mais ces échanges et ces soutiens sont essentiels.

 

En arrivant sur le terrain, qu’avez-vous appris que votre formation ne pouvait pas vous enseigner ?

Beaucoup de choses ! On est confronté à l’humain, et ça, on ne peut pas l’apprendre dans les livres. En formation, tout est théorique, bien cadré, mais sur le terrain, ce n’est jamais comme ça. Il faut toujours s’adapter, on est dans le concret, dans le quotidien, et c’est là qu’on apprend vraiment.

 

Quelles qualités ou valeurs humaines sont essentielles pour réussir dans ce métier ?

Il faut avoir le bon positionnement : savoir être à l’écoute, utiliser les bons mots, ne pas aggraver les angoisses. Ça demande de l’adaptabilité et de l’observation. Et puis, il faut aussi être capable de réguler sa façon d’être pour accompagner au mieux les personnes.

 

Qu’est-ce qui vous rend le plus fière dans votre parcours ?

D’avoir changé de voie professionnelle et d’avoir trouvé un métier qui me correspond, où je me sens vraiment utile.

 

Pourquoi recommanderiez-vous ce métier à un jeune en quête de sens et d’avenir ?

Parce que c’est un métier où on est vraiment dans l’humain. On apprend tous les jours, on ne s’ennuie jamais et surtout, on se sent utile.

 

Si vous deviez résumer ce métier en une phrase inspirante, laquelle choisiriez-vous ?

Chaque petite réussite est une grande victoire, pour la personne qu’on accompagne comme pour soi-même.

 

 

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