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Ils ont la parole
Témoignages

Ludovic Nicot

Travailleur à l’ESAT Les Ateliers de Chennevières (94)

Faire du karaté, ça me donne confiance en moi et ça m’aide à relativiser certaines situations.

Ludovic Nicot, 40 ans, est travailleur à l’ESAT Les Ateliers de Chennevières (94) depuis 2007, au sein de l’équipe Espaces verts. C’est un homme volontaire, investi et acteur de ses projets. Son engagement l’a amené, il y a plusieurs années maintenant, à devenir délégué de son atelier, représentant et président du CVS. Il participe aussi à l’InterCVS des ESAT de la Fondation. Outre son engagement humain, Ludovic est un talentueux karatéka. Rencontre avec ce sportif déterminé et passionné.

 

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

Cela fait 15 ans que je travaille ici, à l’ESAT. Avant, j’ai fait un stage dans un autre ESAT, à Bry-sur-Marne, mais je n’ai pas aimé. Je préfère ici, j’ai des collègues que je vois en dehors du travail, ce sont des amis.

 

D’où vient votre passion pour le karaté ?

Quand j’étais à l’école, j’ai été embêté par les autres enfants. Ils me traitaient de tous les noms et certains me faisaient du mal. C’est à cause de ça que j’ai voulu faire des arts martiaux. J’ai commencé par le judo, vers 12 ans. J’en ai fait pendant 4 ans et je suis arrivé jusqu’à la ceinture orange. À 16 ans, je me suis mis au karaté. J’ai tout de suite aimé et j’ai continué. Je fais maintenant 2 entraînements par semaine, le soir.

 

Quel est votre grade ?

Aujourd’hui, ça fait presque 25 ans que j’en fais et je suis ceinture noire et 3e dan. J’ai passé les premiers grades en karaté handisport mais ça s’arrête à la ceinture noire et 2e dan. Lors d’un stage, mes professeurs m’ont dit que je pouvais passer le 3ème dan par la voie ordinaire. Je me suis beaucoup entraîné pour y arriver. Je restais plus tard le soir après l’entraînement pour continuer les exercices. J’ai été aidé par mon professeur pour réviser. Pour passer le grade, il y avait un jury de 3 personnes. Normalement, il fallait 60 points pour obtenir le 3ème dan et j’ai réussi à avoir 82 points. Maintenant, je vise le 4ème dan mais pas tout de suite, dans 4 ans peut-être.

 

Qu’aimez-vous le plus dans la pratique de cet art martial ?

Déjà, j’aime le karaté car j’apprends à me défendre. Et puis, quand je vais à l’entraînement, je vois d’autres personnes, je sors et c’est important pour moi. Faire du karaté, ça me donne confiance en moi et ça m’aide à relativiser certaines situations. Ça m’aide aussi dans mon travail car les espaces verts, c’est physique. Avec les entraînements de karaté, je garde une bonne hygiène de vie.

 

Quelle est la valeur du karaté qui vous touche le plus ?

Le respect. Quand on arrive sur le dojo, il faut faire un salut. Il faut aussi saluer le professeur et à la fin, on salue encore pour partir. On doit respecter tout le monde : le professeur et les autres. Pour les entraînements ou les compétitions, par respect, il ne faut pas arriver en baskets mais en claquettes. Pendant le cours, on ne peut pas sortir comme ça, il faut demander au professeur.

 

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