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Duo2 : un autre regard sur le handicap pour cette troisième édition

Le 19 novembre 2019, dans le cadre de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées (SEEPH), a eu lieu la troisième édition du Duo2 au sein des ESAT de la Fondation des Amis de l’Atelier. Situation inversée au DuoDay, cet événement permet à une personne (salariée d’entreprise ou issue d’un autre environnement professionnel) de venir partager une journée de travail en binôme avec un travailleur d’ESAT.

En tout, 48 duos se sont formés en Ile-de-France et à Limoges. Pourquoi ont-ils souhaité participer à cette journée ? Comment ont-ils vécu cette expérience ? Aimeraient-ils faire un nouveau Duo2 dans le futur ? Travailleurs et salariés témoignent :

 

Jean-Jacques, travailleur à l’ESAT Mosaïc Services aux Ulis en tant que cuisinier au sein du restaurant, était en duo avec François, Professeur technique à la Protection judiciaire de la jeunesse 91 :

Jean-Jacques : « Je voulais participer pour faire découvrir à une personne qui ne connaît pas le milieu protégé et lui montrer comment on travaille et la méthode de travail qu’on a ici. »
François : « Je suis impressionné par Jean-Jacques, qui est le sous-chef de la cuisine. Il m’explique tout très bien,  il me guide, il m’accompagne. Et je suis aussi très impressionné aussi par le travail d’équipe. Tout le monde est autonome. Chacun sait ce qu’il a à faire et est indépendant. Il n’y a pas un bruit, c’est très sérieux. Vrai travail d’équipe, du collectif tout le monde participe à son niveau pour faire plaisir aux gens qui viennent ici. »

 

Sophie, responsable nouveaux concepts chez Naturalia, a formé un binôme avec Nora, travailleuse à l’ESAT La Fabrique à Vitry-sur-Seine, à l’atelier conditionnement :

Sophie : « Cette expérience m’a beaucoup plu car Nora est à mon écoute. Elle m’a montré comment faire de manière pédagogique et avec beaucoup de patience. On a bien rigolé tout en étant précises et concentrées. »
Nora : « Ça m’a plu, c’était bien. On a fait les bouteilles. On a collé les étiquettes sur les boîtes et sur les bouteilles pour ensuite les mettre dans les cartons et après on a coché. […] J’aimerai bien recommencer, ça me plait c’est très bien. »

 

Thep, travailleuse à l’ESAT La Fabrique à Vitry-sur-Seine, dans l’atelier art du papier a partagé la journée avec Jean-François, adjoint au sous-directeur, chargé de mission Personnes handicapées, à la DGCS :

Thep : « J’aime bien aider les gens et faire découvrir aux gens c’est quoi le travail de l’ESAT. Le travail du papier surtout. Et c’est très intéressant pour moi. […] C’est pourquoi j’ai participé aujourd’hui au Duo2. C’est parce que ça m’intéresse de faire découvrir à Jean-François le travail, le pelliculage des livres. »
Jean-François : « C’est l’idée de partager un moment, une journée avec les personnes qui sont dans ces ateliers. Souvent on méconnait les activités qui y sont exercées. C’est intéressant pour le coup de venir dans cet ESAT à l’atelier Livre reliure et apprendre le métier de reliage de livre.»

 

Djamila, Maîtresse de maison à la Résidence du Soleil à Massy était en duo avec Malika, travailleuse à l’ESAT Mosaïc Services aux Ulis, à l’atelier blanchisserie :

Malika : « Moi, ce n’est pas la première fois que je fais le Duo2. Ça fait deux fois déjà. Ça permet aux autres entreprises de voir comment leur linge est traité et comment on prend soin de leur linge.»
Djamila : « Je suis venue aujourd’hui simplement pour partager une journée parce que je suis cliente et je voulais voir comment était traité notre linge aussi ! Je serai prête à recommencer avec plaisir. »

 

Abdenamin, travailleur à l’ESAT La Fabrique à Vitry-sur-Seine, dans l’atelier Art du papier, était en duo avec Kamar, salariée chez Naturalia :

Kamar : « Cette journée était très enrichissante, j’ai eu un bon professeur. J’ai appris beaucoup de choses notamment sur les livres. J’ai aussi proposé à mon collègue, s’il est d’accord, de venir faire un stage chez moi, que je puisse à mon tour lui faire partager mon métier comme il a su le faire avec moi aujourd’hui. »
Abdenamin : « C’était intéressant. Je suis content de montrer à Kamar mon savoir-faire : comment pelliculer, comment mettre les charnières, comment remborder, comment manipuler avec les mains les matériaux qu’on a pour travailler, comment utiliser une cisaille aussi … »

Tous, travailleurs et salariés, ont vécu une journée enrichissante et sont heureux d’avoir pu vivre cette expérience.

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